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Les revenus des médecins varient fortement selon la spécialité, le mode d’exercice et la région. Certaines disciplines affichent pourtant des niveaux de rémunération nettement supérieurs à la moyenne, en raison de la technicité des actes, de la rareté des praticiens ou de la forte demande.
Voici le Top 10 des spécialités médicales les mieux rémunérées en 2025, classées de la plus lucrative à la moins rémunérée du classement (mais toutes restent bien au-dessus de la moyenne des spécialistes).
Les revenus présentés ci-dessus sont des moyennes observées en 2024-2025. Ils varient selon :
De manière générale, les spécialités techniques, chirurgicales ou à forte valeur médicale dominent le classement, tandis que les spécialités de suivi (médecine générale, pédiatrie, psychiatrie) présentent des revenus plus modérés mais stables.
Revenu annuel moyen : 220 000 à 300 000 €
La radiologie est, de loin, la spécialité la mieux rémunérée en France. Les actes techniques (IRM, scanner, radiologie interventionnelle) génèrent des honoraires élevés, surtout en libéral ou en groupe d’imagerie. La forte demande et la pénurie de radiologues expliquent ces revenus très élevés.
Revenu annuel moyen : 200 000 à 350 000 €
La chirurgie esthétique, souvent exercée en secteur privé, repose sur des actes à forte valeur ajoutée. Les médecins combinant reconstruction, esthétique et actes non pris en charge (injections, lasers) peuvent atteindre des revenus particulièrement élevés.
Revenu annuel moyen : 160 000 à 220 000 €
Très sollicitée en clinique et à l’hôpital, l’anesthésie-réanimation reste l’une des spécialités les plus tendues en effectifs. Les gardes, astreintes et la responsabilité médico-légale renforcent le niveau de rémunération, notamment en libéral.
Revenu annuel moyen : 150 000 à 250 000 €
L’orthopédie fait partie des spécialités chirurgicales les plus techniques. Articulations, rachis, prothèses : les actes sont nombreux et la patientèle importante. Les chirurgiens opérant en clinique peuvent atteindre les niveaux les plus élevés du secteur chirurgical.
Revenu annuel moyen : 140 000 à 180 000 €
L’ophtalmologie combine consultation, actes techniques et parfois chirurgie (cataracte, paupières, chirurgie réfractive). Le manque d’ophtalmologues dans certaines régions fait grimper la demande et donc le volume d’actes — d’où des revenus élevés, surtout en libéral.
Revenu annuel moyen : 130 000 à 170 000 €
L’endoscopie digestive représente une part importante de l’activité et constitue un acte technique valorisé. Avec la montée des pathologies digestives chroniques et des besoins de dépistage, les gastro-entérologues figurent régulièrement parmi les spécialistes les mieux rémunérés.
Revenu annuel moyen : 130 000 à 180 000 €
L’urologie mêle consultations et chirurgie spécialisée (prostate, calculs rénaux, cancers uro-génitaux). Les cliniques recherchent fortement ces profils, ce qui se traduit par des revenus élevés dans le secteur privé, où l’activité opératoire est soutenue.
Revenu annuel moyen : 120 000 à 160 000 €
La cardiologie bénéficie d’une demande structurellement forte liée au vieillissement de la population. Les actes techniques (échographie cardiaque, épreuves d’effort, holter) permettent d’augmenter les revenus des cardiologues libéraux, surtout dans les zones sous-dotées.
Revenu annuel moyen : 90 000 à 130 000 €
Souvent sous-estimée, la médecine du travail a vu ses salaires augmenter significativement ces dernières années, en raison d’une pénurie importante. Les services interentreprises proposent désormais des rémunérations très attractives pour attirer des médecins qualifiés.
Revenu annuel moyen : 100 000 à 150 000 €
Bien que positionnée en fin de classement, la dermatologie reste une spécialité très rémunératrice. Les consultations spécialisées s’ajoutent aux actes techniques (exérèse, dermatologie interventionnelle) et, pour certains, à la médecine esthétique — ce qui permet d’augmenter considérablement les revenus.
