Vous empruntez actuellement l'identité de {{user.FirstName}} {{user.LastName}}
Publier une offre
Entete

Ouvrir son cabinet médical : la checklist complète

Publié le 6 novembre 2025


Vous avez décidé de franchir le cap et d’ouvrir votre propre cabinet médical ? Félicitations !

L’installation libérale est une étape importante dans la vie d’un médecin, symbole d’autonomie et de confiance professionnelle.

Mais pour qu’elle soit une réussite, elle demande de la préparation.

De l’emplacement à l’équipement, des autorisations administratives à la communication, voici la checklist complète 2025 pour ouvrir votre cabinet médical sereinement.


1. Définir son projet d’installation

Avant toute démarche, prenez le temps de poser les bases de votre projet professionnel.


Clarifiez vos objectifs

  • Souhaitez-vous exercer seul ou en groupe (cabinet de groupe, maison de santé, SCM, MSP) ?
  • Visez-vous une activité à temps plein ou partiel (complément d’un poste salarié) ?
  • Quelle est votre spécialité et votre patientèle cible ?

Ce questionnement vous aidera à choisir la zone géographique et le modèle économique adaptés.


Analysez le territoire

Renseignez-vous sur :

  • la densité médicale locale (zones sous-dotées = aides financières possibles),
  • les besoins de santé du territoire,
  • les projets de santé en cours (MSP, CPTS),
  • la concurrence et le profil démographique des habitants.


💡 Bon réflexe : consultez les cartes de l’ARS et les données de l’Assurance Maladie pour repérer les zones d’installation attractives.


2. Choisir le bon emplacement

L’adresse de votre futur cabinet conditionne à la fois votre qualité de vie et la réussite de votre activité.

Les critères essentiels :

  • Accessibilité : parking, transports, proximité d’un centre-ville ou d’un pôle de santé.
  • Visibilité : une plaque identifiable, un flux de passage.
  • Confort pour les patients : ascenseur, accessibilité PMR, salle d’attente agréable.
  • Environnement professionnel : pharmacies, laboratoires, autres praticiens.


💡 Astuce : privilégiez un local déjà aux normes ERP (Établissement Recevant du Public), pour éviter de lourds travaux.


3. Trouver et aménager le local

Les étapes clés :

  • Visitez plusieurs locaux avant de signer — comparez loyers, surface, accessibilité, conformité.
  • Vérifiez la destination du bien : le bail ou la copropriété doit autoriser une activité médicale.
  • Aménagez intelligemment 


Le matériel essentiel

  • Bureau, table d’examen, chaises, rangement médical.
  • Équipement selon spécialité (stéthoscope, ECG, matériel de soins, etc.).
  • Matériel informatique, logiciel métier agréé SESAM-Vitale.


💡 Pensez à la qualité acoustique et à la confidentialité sonore : un point souvent négligé mais essentiel pour le confort patient.


4. Choisir son statut juridique et fiscal

C’est une étape cruciale : le choix du statut détermine votre régime fiscal, social et comptable.


Les principales options :

  • Exercice individuel (micro-BNC ou réel) : simple, idéal pour un démarrage seul.
  • Société d’Exercice Libéral (SELARL, SELAS, etc.) : intéressante pour exercer à plusieurs ou développer une structure.
  • Société Civile de Moyens (SCM) : permet de mutualiser les charges avec d’autres praticiens sans partage d’honoraires.


💡 Conseil : consultez un expert-comptable spécialisé dans le secteur médical avant de trancher. Le bon choix au départ évite bien des ajustements coûteux.


5. Prévoir le budget et les aides financières

Les dépenses initiales à anticiper :

  • Loyer ou achat du local, travaux, mobilier, matériel.
  • Frais d’immatriculation, expert-comptable, logiciels, assurance RCP.
  • Communication (site web, plaque, carte de visite, Doctolib…).


Les aides possibles :

  • Contrats PTMG (Praticien Territorial de Médecine Générale) ou PTMR (pour remplaçants) proposés par l’ARS.
  • Aides à l’installation en zone sous-dotée (jusqu’à 50 000 € sur 2 ans).
  • Soutiens des collectivités locales (loyer, logement, exonération fiscale).


💡 Bon plan : certaines banques proposent des prêts “installation médicale” à taux réduit et différé de remboursement.


6. Effectuer les démarches administratives

Une fois le projet validé, place aux formalités. Voici les étapes incontournables :

  1. S’inscrire au Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins.
  2. Obtenir votre numéro RPPS (Répertoire Partagé des Professionnels de Santé).
  3. Déclarer votre activité à l’URSSAF et à la CPAM.
  4. Souscrire à une assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RCP).
  5. Adhérer à une AGA (Association de Gestion Agréée) si vous exercez en BNC.
  6. Informer la mairie de l’ouverture de votre cabinet.


💡 Pensez aussi à mettre à jour votre profil sur le Répertoire RPPS et Doctolib dès l’ouverture.


7. Choisir les bons outils numériques

En 2025, la digitalisation du cabinet médical est incontournable. Les outils numériques facilitent la gestion, le suivi des patients et la conformité réglementaire.


Les indispensables :

  • Logiciel métier agréé pour la facturation et le dossier patient (WEDA, Hellodoc, Doctolib Pro…).
  • Agenda en ligne avec rappel automatique de rendez-vous.
  • Télétransmission sécurisée via carte CPS.
  • Téléconsultation : intégrée à la pratique pour élargir la patientèle.
  • Messagerie sécurisée de santé (MSSanté) pour les échanges médicaux.


💡 Un cabinet bien équipé gagne du temps, réduit les erreurs et améliore l’expérience patient.


8. Communiquer sur l’ouverture du cabinet

Une fois tout prêt, il faut faire savoir que vous êtes installé ! Une bonne communication dès le départ facilite le remplissage du planning.


Quelques actions simples :

  • Créez une fiche Google Business Profile avec vos horaires et vos photos.
  • Mettez à jour votre profil Doctolib ou plateformes équivalentes.
  • Annoncez votre installation sur les réseaux professionnels (LinkedIn).
  • Prévenez les pharmacies, infirmiers, kinés et autres partenaires de proximité.
  • Installez une plaque professionnelle visible depuis la rue.


💡 Si vous rejoignez une maison de santé, participez à la communication collective : site internet commun, journée portes ouvertes, presse locale.


9. Gérer la conformité et la sécurité

Le cabinet médical est un lieu sensible : les données de santé et la sécurité des patients sont strictement encadrées.


À vérifier :

  • Accessibilité PMR et conformité ERP.
  • Protection des données patients (RGPD, hébergeur agréé santé).
  • Sécurité informatique : antivirus, sauvegardes chiffrées, mise à jour régulière.
  • Confidentialité : local insonorisé, gestion des dossiers papier sous clé.


💡 Un audit de conformité peut être réalisé par votre ordre départemental ou un prestataire spécialisé.


10. Se faire accompagner

Ouvrir un cabinet médical peut sembler complexe, mais vous n’êtes pas seul.

De nombreux acteurs accompagnent les praticiens à chaque étape :

  • Ordre des Médecins, ARS, URSSAF, CPAM,
  • Experts-comptables et juristes spécialisés,


🟢 Et maintenant ?

Vous envisagez d’ouvrir votre cabinet médical en 2025 ?

 ➡️ Retrouvez sur Annonces-Medicales.com les annonces de locaux, collaborations et opportunités d’installation partout en France.


Sur le même thème...

Je recherche
  • un poste en CDI/CDD
  • à effectuer des remplacements
  • à m'installer
Je recrute un/des candidat(s)
  • en CDI/CDD
  • pour effectuer des remplacements
  • pour une installation